Vol d’insecte

Ces travaux de recherche exploratoires visent à étudier le contrôle du vol des abeilles mellifères dans différentes tâches de navigation spatiale comme le suivi de terrain ou l’atterrissage. Ces tâches fond potentiellement appel à plusieurs invariants optiques impliqués dans le contrôle d’altitude ou la prise de décision de l’abeille, ce qui participera à terme d’unifier, ou pas en fonction des particularités intrinsèques des agents, la théorie optimotrice de John Stodart Kennedy, développée chez les insectes durant les années 1940, avec l’approche écologique de la perception visuelle de James Jerome Gibson, développée chez les humains durant les années 1950.

Ces différents invariants optiques sont disponibles dans le flux optique, ils peuvent théoriquement être détectés et utilisés à des fins de régulation du mouvement, pour peu que l’agent (e.g., humain, animal, robot) dispose de capteurs à même de les détecter. L’objectif de ces recherches sera précisément de tester l’hypothèse selon laquelle un même invariant du flux optique peut être utilisé par différents agents afin de réaliser une tâche de navigation spatiale.

Abeille mellifère entrant dans le tunnel (© Julien Serres, Juillet 2018)
L’étape d’entraînement des abeilles dans le tunnel (© Constance Blary, Juillet 2018)

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